Linkin Park se retrouve dans la ligne de mire d’un procès intenté par l’ex-bassiste Kyle Christner.
La bataille juridique tourne autour de la réédition 2020 du groupe de son premier album emblématique de 2000, Hybrid Theory, proposant des morceaux rares et inédits.
Il affirme que malgré son rôle important dans la création de plusieurs de ces chansons au cours de son passage au sein du groupe à la fin des années 1990, il n’a reçu ni le crédit ni aucune redevance pour ses contributions.
Le procès, déposé devant un tribunal fédéral, expose l’affirmation de Christner selon laquelle son implication dans le processus créatif a été effacée, le laissant sans compensation pour son rôle déterminant.
Son équipe juridique déclare catégoriquement : « Christner n’a jamais reçu un centime pour son travail avec Linkin Park, et il n’a pas non plus été correctement crédité, même si les accusés ont bénéficié de ses efforts créatifs. »
Il allègue qu’il a fait partie de Linkin Park pendant plusieurs mois en 1999 jusqu’à son licenciement brutal juste avant que le groupe ne conclue un contrat d’enregistrement avec Warner Records.
Malgré son départ, Christner affirme qu’il a joué de la basse sur un EP auto-publié et qu’il a contribué à plusieurs enregistrements de démonstration, dont certains qu’il a activement aidé à composer.
Étonnamment, il affirme qu’une vingtaine de ces enregistrements ont fait surface lors de la réédition de 2020, le positionnant comme co-créateur de nombreux morceaux présentés dans le coffret.
La dispute entre Linkin Park et l’ancien bassiste a atteint un moment charnière.
La correspondance, qui aurait déclaré : « Vous recevez des redevances mécaniques pour 3 démos et l’EP Hybrid Theory de 6 chansons sur lequel vous avez joué », a incité Kyle à demander une répartition plus détaillée de ses redevances.
Le procès vise un jugement déclaratoire, demandant au tribunal de confirmer le statut de Christner en tant que co-auteur et copropriétaire des droits d’auteur concernés.
En outre, il demande au tribunal de statuer sur les « droits et obligations des parties », en déterminant si le groupe lui doit une part des redevances et le montant dû.